Salon en Bretagne du Livre

Découvrez ce week-end à Vannes, la 9ème édition du salon du Livre en Bretagne.

De nombreux auteurs seront présents pour de nombreuses dédicaces et rencontres !

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Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur le site officiel des Éditions P’tit Louis ou sur le site du salon.

Un peu d’histoire ;

La Bretagne et ses habitants ont inspiré beaucoup d’auteurs, comme Jacqueline Rivière, première femme scénariste de l’histoire de la BD en France, qui écrivit les premiers scénarios de la célèbre Bécassine, dessinée par Pinchon et éditée dans la semaine de Suzette. Très vite, c’est Maurice Languereau, l’éditeur du magazine, qui, sous le pseudonyme de Caumery (anagramme de son prénom), va écrire les scénarios de la plus connue des servantes bretonnes.

Au début du XXe siècle, en effet, la servante bretonne est une figue emblématique parisienne. La misère, avivée par la crise sardinière de 1902 et par le déclin des tisserands, contraint beaucoup de jeunes Bretonnes à l’exode rural, notamment vers la capitale. Elles sont ouvrières, bonnes, postières…

On compte quelques 100 000 bonnes d’origine bretonne à Paris dans les années 1900.

Il paraît qu’après la région parisienne la Bretagne est le deuxième foyer le plus important de la création francophone.

Elle fait partie de ces terres que privilégient les créateurs de bandes dessinées. Citons quelques auteurs qui ont forgé notre passé, par exemple l’un des plus célèbres, qui habitait Saint-Servan près de Saint-Malo, mais trop peu honoré par manque de connaissance de notre part : nous voulons parler du créateur de SPIROU. A la demande des éditions DUPUIS pour un magazine qu’elles voulaient lancer, le dessinateur Robert Velter mieux connu sous le pseudonyme de Rob-Vel, créa ce jeune groom au Moustique Hôtel, sa rencontre avec Spip, et toutes les aventures entre 1938 et 1943. Hélas, durant la Seconde Guerre Mondiale, il est mobilisé. Sa femme Davine, aidée de Luc Lafnet, tente brièvement de reprendre les rênes de Spirou, mais il devient de plus en plus difficile, depuis la France, de faire parvenir des planches en Belgique. Rob-Vel et Davine sont contraints d’abandonner leur « enfant » et de confier la série à Jijé. Rob-Vel a appris son métier aux côtés du dessinateur américain Martin Branner, qu’il assiste sur la série Winnie Winkle. Toujours dans ces mêmes années apparaît l’illustré Ololê des frères Caouissin, où Etienne Le Rallic faisait merveille. Les albums de Pierre Péron, les Aventures extraordinaires de Peskett (1937), et aussi Sibirilis (1947).

Ces pionniers qui réalisaient des « Mickey » ont donné les lettres de noblesse et suscité les vocations pour ce magnifique métier. Ils pouvaient être dessinateurs, mais aussi tout simplement des passionnés, comme Gérard Gourraud qui fonda dans les années 70 l’A.R.E.A.

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